CROWS Beware Believers

Je ne connaissais pas ce groupe, issu de la nouvelle vague punk rock qui agite l’Irlande et l’Angleterre depuis quelques années. Autour de moi, on cite volontiers Fontaine DC, Idles et autres, mais je dois dire que Crows a tapé juste dans ma recherche d’énergie pure.

Tout au long de l’album Beware Believers, on en prend plein les oreilles !

 

Murs du son au niveau des guitares, une batterie qui martèle inlassablement, des textes révoltés et rageurs, une basse omniprésente et lourde, un chant habitée hallucinée, le tout est vraiment taillé pour un pogo dans une salle survoltée.

J’ai raté le premier album, mais celui-ci restera surement dans mon top de l’année 2022, avec en plus une noirceur qui suinte par tous les pores du combo (on parle de meurtre dans « Room 156 »).

Vous ne sortirez pas indemne de ces 11 titres qui vous laissent groggy par autant de puissance. « Closer Still » vous prend à la gorge toutes guitares dehors, mais que dire des autres titres ? Une pincée de psychédélisme dans certains, mais l’énergie de l’ensemble est impressionnant.

 

Je retiens toutefois certains morceaux somptueux grâce au chant particulier de James Cox qui sait varier et donner de la profondeur à l’ensemble : « Healing », « Slowly Separate », «  Meanwhile » sont remarquables tant au niveau musical que de l’inspiration. A vrai dire, aucun titre n’est faible et place le groupe en orbite dans le renouveau du rock tant attendu (par moi certes sourires).

 

S’ils avaient la bonne idée de faire des concerts non loin de chez moi, je pense bien les voir live (avec quelques boules quies pour assurer le coup !)