The Dandy Warhols This Machine

Les Dandy Warhols n’ont jamais été parfaits, cela est d’une évidence presqu’infantile. Ils n’ont jamais pu sur la longueur d’un album me convaincre sans sauter tel ou tel morceau, et ce depuis que je les connais. Même sur des albums qui, avec le recul font référence tel Thirteen Tales From Urban Bohemia, je ne risque pas de changer de réflexe, car à force de ratisser large au niveau des styles, on est toujours poussé à écouter la facette que l’on aime. Pour ma part, je préfère les Dandys rock énervé. D’autres préfèreront les Dandys expérimentaux, d’autres les Dandys folkeux…

Pourtant encore une fois, « Sad Vacation » ouvre superbement ce nouveau disque avec des dérapages soniques portés par une structure rythmique intéressante, mais la suite semble bien poussive avec des pointes de qualité comme « The Autumn Carnival » avec le chant susurré de Double Taylor surfant sur une mélodie accrocheuse en diable, « Enjoy Yourself » bien en énergie avec des chœurs placés judicieusement, Well They’re Gone pausé et de haute facture, mais cet album connait des abysses comme « Alternative Power To The People » qui me hérisse le poil, mixant certes une ligne directrice punk avec d’affreux scratchs, «Don’t Shoot She Cried »qui sonne creux et j’en passe..

J’avoue que j’ai eu du mal à entrer dans la logique des membres du groupe, connus comme étant un peu feignants sur les bords. La question reste la même sur leur avenir : sauront ils créer l’album qui mettra tout le monde d’accord ? Je n’ai bien sûr pas la réponse.

Toutefois, je ne manquerais pas de tenter de les voir en live, car les échos que j’en ai les décrits comme agréable sur scène