AFGHAN WHIGS  In Spaces

Honte sur moi sourires…Je connais les Afghan Whigs depuis l’avènement du Grunge et je ne me suis jamais réellement penché sur leur musique, étant juste distrait par quelques singles entendus çà et là. Le hasard a voulu que pour cet album, j’avais sans doute l’oreille plus attentive un soir et que je me suis rendu compte que ce groupe a vraiment quelque chose de particulier.

J’ai tenté de lire par ailleurs des articles sur ce groupe, pour m’apercevoir que ce dernier effort discographique ne sera sans doute pas le meilleur que l’on retiendra pour la postérité. Qu’importe, je pense surtout que c’est un album accessible qui pourrait faire les faire sortir d’un certain anonymat.

Les ingrédients ne semblent pas nouveaux, alliant énergie rock puissant, colorations soul et textes sombres. Ce mélange a l’air de leur convenir au point d’avoir une étiquette à part chez leur maison de disques bien connue (Subpop).

Emmenés par un Greg Dulli au top, l’album certes court nous promène entre titres énervés tel que « Arabian Heights » au son bien actuel, morceaux dont l’envol prend aux tripes comme « Oriole », des singles imparables que les oreilles du plus grand nombre devraient s’en délecter comme « Demon In Profile » avec un groove à faire chavirer les dance floors.

Et ce n’est pas tout car chaque morceau a sa propre identité. Il est fortement recommandé de s’attarder sur la puissance de « Toy Automatic », le très power rock de « Copernicus » avec ses guitares puissantes et implacables, le reptilien « Light As A Feather » avec sa ligne de basse entêtante et élastique.

 

Il n’y a pas grand-chose à jeter dans cet album, vraiment surprenant de bout en bout. Sous ses airs débonnaires (ouh elle était bonne et facile à faire rires), Greg Dulli a encore beaucoup à nous apporter je crois…