Clan Of Xymox Darkest Hour

Depuis 1984 et ma découverte de ce combo hollandais particulier, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et ce groupe est toujours là, bien présent. Dés débuts cold wave, nous sommes passés à une electro darkwave connaissant des hauts et des bas. On ne pourra pas reprocher à Ronny Moorings une régularité hors normes pour nous donner ponctuellement notre dose de mélancolie sombre.

Les personnes qui connaissent ce groupe se partagent en deux clans (oui elle était facile) : ceux accrochés à la période 4ad, et ceux qui aiment leur nouveau style, beaucoup plus synthétique et proche de ses cousins d’outre rhin. Peu importe serais je tenté de dire, car ce débat est trop facile et vain (chez moi une personne dans chaque camp rires).

Pour parler de ce dernier album, je dois reconnaître une impression mitigée entre titres lents qui rappellent un peu l’ambiance des débuts, et titres plus rapides, qui mettent un trait d’union évident vis-à-vis des albums récents.

Cet album serait quelquepart un essai de trait d’union ? Je ne saurais répondre mais au niveau de la qualité des titres, il y a une irrégularité qui me laisse perplexe entre des réussites totales, à commencer par le titre qui donne le nom de l’album, atmosphérique à souhait, ou « She Did Not Answer » qui renoue avec des sons typiques du groupe, « Dream Of Fools » avec la basse et la guitare comme on aimerait les entendre plus souvent, et le reste…

Tout se gâte un peu dés que le tempo s’accélère, avec une vague impression de déjà entendu avec « My Chicane », dans lequel un déluge de bruits synthétiques gâche tout, « Delete » titre qui dénote une certaine facilité.

Je pense sincèrement que ces 10 titres ne méritent pas que l’on soit dans un enthousiasme délirant, mais je crois sincèrement que je ferais encore le déplacement pour une prestation live, qui me fera sortir mon long manteau de cuir noir…