THE LUXEMBOURG SIGNAL  Blue Fields

Le peu d’albums intéressants de ce début d’année 2018 m’a poussé à arpenter internet pour voir si j’étais passé au travers de certaines œuvres de l’année passée…Dans cette recherche, non effrénée je vous rassure, il y a du bon et du moins bon bien évidemment. Dans cette pèche (non miraculeuse), je suis tombé sur ce groupe dont je ne connaissais pas l’existence. Groupe ? Rassemblement de talents serait plus juste, si je fais la liste des participants.

En effet, on retrouve ainsi des ex membres de Field Mice et d’Aberdeen dans la création de ce second disque. L’ombre de mythique label Sarah Records plane sur ces titres, mais pas seulement. Loin de s’enfermer dans une dream pop de base qui ne pourrait que provoquer que bâillements, le ton oscille entre le style prénommé, mais aussi shoegaze et noisy pop, ce qui rend l’écoute de ces titres très agréable. Il n’y a rien de révolutionnaire, mais dès le titre inaugural « There’s nothing more.. », on est vite dans un bain qu’il difficile de quitter, un pop mélodieuse agrémentée d’une guitare électrique bien accrocheuse. Le titre est mené de main de maitre par le chant de Beth Ardy qui a un don pour ensorceler le tout. Ça commence plutôt fort… « Atomic n°10 » poursuit de belle manière avec ce chant masculin/féminin qui caresse dans le sens du poil, sur un tempo porté par une basse bien présente et ponctué par des fulgurances électriques. « Antartica » rappelera à certains le meilleur des Field Mice…tout comme « Blue Field », un pop song tout en envolées doucereuses avec la voix et la guitare couplée. Je vous laisserai découvrir tous ces titres avec un grand bonheur, avec bien sûr une mention spéciale au single qui m’a amené sur ce groupe, le très reussi « Laura Palmer », dont la qualité est bien au dessus de la moyenne, avec ce lit de synthé qui porte une mélodie lumineuse, avant d’être enveloppé dans un tourbillon de guitare saturé qui virevolte à la manière de My Bloody Valentine…