NEW ORDER ∑(No,12k,Lg,17Mif) New Order + Liam Gillick: So it goes

A l’annonce d’un énième album live des New Order, j’ai eu un haussement d’épaule, largement provoqué par les données suivantes : un dernier album du groupe poussif, le départ de Hooky mon bassiste préféré, une faiblesse récurrente des live du groupe…

J’avais même émis l’idée que la partition du groupe entre Peter Hook et la bande à Bernard Summer avait fini par diviser en deux la valeur du groupe et que chacun de leur coté, ils peinaient à se maintenir à flot.

Erreur concernant le New Order nouveau look, je dois le reconnaître à l’écoute de cet album au nom imprononçable et imaginé avec une logique que je vous laisse découvrir. J’avoue également que l’ajout d’une armée de synthés ne me rassurait pas des masses non plus.

Par une chaude soirée caniculaire, me voilà donc en train de découvrir les titres choisis. Il est évident que le choix a été motivé par l’envie de reprendre certains morceaux laissés depuis des années, tant de Joy Division que de New Order. Un bon point certes pour les titres anciens jusqu’à ceux de l’album « Technique » inclus, mais qui révele la une faiblesses criante sur les dernières créations (l’insipide « Plastic » par exemple). Certains titres dont la valeur est largement reconnu prennent même une ampleur nouvelle et surprenante tels que « Bizarre Love Triangle » , « Shellshock », « Ultraviolence » et « Your Silent Face ».

Une autre bonne surprise est la qualité maintenue sur « Disorder »,« All Day Long » ou « Elegia »

Mis à part quelques exceptions, on passe un bon moment avec ces 18 titres, avec un brin de nostalgie certes (les épisodes importants de ma vie sont souvent rattachés à ce groupe), mais répétant sans cesse au fond de soi que le monde musical doit beaucoup aux deux groupes de Manchester, Joy Division auquel certains vouent un culte bien mérité, mais aussi à New Order qui a su évoluer avec son temps tout en étant inventif. Certes les dernières années n’ont pas été glorieuses, mais comment être amer ?

 

Par contre, je n’ai pas noté si tous les albums avaient été concernés par ce live, mais il convient de ne pas bouder un plaisir certain, quand on a été touché par cette musique (allusion à peine voilée à un certain « Touched By The Hand Of God » sourires) qui a été une base de la Cold Wave, de la New Wave, de l’Electro Pop, de la House...